La Société des Arts

J’ai découvert la Société des Arts, il y a quelques années à l’occasion de la fête de la musique. Le programme annonçait un concert de piano –romantique- à l’heure du lunch. C’était parfait. Et je découvre cet endroit magnifique, chargé d’histoire et la merveilleuse salle des abeilles. Cet endroit est magique. Je me renseigne sur cette association qui organise beaucoup de conférences réparties en trois groupes la classe d’Agriculture et Art de Vivre, la classe Industrie et Commerce, la classe des Beaux-Arts et les Jeudis du Piano. J’en parle autour de moi et j’apprends qu’il faut être parrainé pour être introduit dans le saint des saint…Alors tout ce qui se retranche derrière un obstacle devient convoitise… Enfin j’ai mon sésame et je deviens une familière des conférences toujours suivies de magnifiques réceptions. Des amis fidèles qui se retrouvent depuis des générations semble-t-il, heureux de se retrouver, entre eux. Grâce et avec une amie présidente de l’une des classes j’ai pu organiser un superbe déjeuner avec Benoîte Groult. C’était il y a plusieurs années… comme le temps passe vite… il va si vite que l’on ne remarque plus avec la même attention les invitations qui arrivent…et je réalise qu’il y a des mois que je n’ai pas remis les pieds à la Société des Arts. C’est la classe des Beaux-Arts qui reçoit. Le public est moins nombreux et plutôt que dans les salons, la réception a lieu au premier étage dans l’immense salle des expositions des peintres. Le charme est rompu, nous sommes si peu nombreux ! Oserais-je dire que notre palais non plus n’est plus régalé par les délicieuses friandises ? Nous rencontrons un ancien président qui lui-même semble surpris par la réception dans cette vaste salle. Il faudrait dit-il que le public se renouvelle. Les cotisations diminuent liées aux décès de nos membres .Nous ne parvenons pas à attirer un public plus jeune… tristesse, tristesse. Il me semble portant qu’il ne serait pas si difficile de redonner vie à la belle qui s’endort.