Dîner-débat avec Vladimir Fédorovski

La chronique du Kremlin est remplie d’orgies, de meurtres, de complots, d’abandons soudains et de redressements cruels. Sa muraille reste le symbole de cette “énigme drapée de mystère”, dont parlait Winston Churchill.
Derrière ces murs, le pire comme le meilleur s’est cultivé hier comme aujourd’hui : les rêves de grandeur, d’évasion, d’aventure, la fuite en avant… Les dirigeants du Kremlin, à travers leurs triomphes, leurs reculs, les tragédies ou leurs folies, ont souvent poursuivi les mêmes buts. Leurs victoires, les renseignements nés de leurs défaites, tout ramène au Kremlin où se dressent des cathédrales votives ou expiatoires.

À l’occasion de cette rencontre, Vladimir Fédorovski nous raconte tout ce qu’il n’a jamais dit, “retraçant avec son style inimitable une histoire hors du commun”. Une réalité qui dépasse la fiction kafkaïenne ou les Rois maudits de Maurice Druon.

Vladimir Fédorovski   débute sa carrière en tant qu’ attaché à l’ambassade de l’URSS en Mauritanie, puis il devient  assistant de Léonid Brejnev dans ses rencontres avec les dirigeants des pays arabes4. En 1977, il est nommé attaché culturel à Paris, fréquentant Dalí, Chagall, Aragon, leurs égéries. En 1985, il passe un doctorat d’État en histoire sur le rôle des cabinets dans l’histoire de la diplomatie française.
Il a publié une trentaine d’ouvrages historiques, politiques et des romans